Nos Truffes
Nos truffes, notre signature
C'est un rendez-vous entre la terre, le temps, le chien et la main qui sait attendre — celui d'un parfum qui s'annonce, d'un instant juste.
Chaque pièce est examinée, observée, jugée à l'œil et au nez — maturité, veinage, texture, parfum, intégrité.
Nous parlons de truffe d'auteur, de truffe de lieu.
Chaque pièce porte la marque du sol, du climat et de l'arbre qui l'a façonné.
Les nuances de la perfection
Nos truffes ne se classent pas : elles se reconnaissent.
Mais pour parler un même langage avec nos clients, nous adoptons les catégories interprofessionnelles comme repères de forme et de maturité.
Elles nous permettent d'exprimer une exigence commune, celle de la justesse et de la maturité.
EXTRA
La perfection rare
La truffe EXTRA incarne notre signature dans son plein éclat, concentrée et lumineuse. Sphérique, intense, elle offre une maturité exemplaire, un équillibre aromatique total. Elle se savoure dans les dix jours, quand tout y est encore tendu et vibrant.
CATÉGORIE I
L'harmonie du vivant
La truffe juste, complète, où ses quelques irrégularités soulignent la générosité du vivant. Son expression aromatique s'épanouit dans les sept jours.
CATÉGORIE II
L'âme du sol
La truffe de caractère, silhouettes plus marquées, maturité gustative irréprochable. Elle donne toute sa puissance dans les cinq jours qui suivent la récolte.
Au-delà de ces distinctions, chaque truffe a sa voix propre.
Certaines chantent la noisette, d'autres le cuir, la forêt ou le sous-bois — toutes portent la signature de Cément : la pureté du lieu, la justesse du geste, la vérité du parfum.
Ce que nous cherchons n'est pas la perfection formelle, mais l'expression juste.
Nos truffes ne sortent pas d'un standard, elles naissent d'un lieu.
Elles portent le sel de nos sables, la douceur du climat ligérien, la trace d'un hiver, d'un été, d'une main.
Elles sont reconnues avant d'être vendues, distinguées avant d'être pesées.
Parce qu'ici, la truffe n'est pas un produit — c'est une signature.
Une truffe Cément.
Préserver le vivant
La fraîcheur d'une truffe est une promesse fragile.
Elle se conserve au réfrigérateur, dans un récipient hermétique, entourée d'un papier absorbant renouvelé chaque jour.
Elle n'aime ni l'air, ni l'eau, ni l'attente.
La congélation prolonge le souvenir mais trahit la matière : la texture souffre, le parfum se referme.
Et face au feu, la truffe se tait : au-delà de quarante-deux degrés, elle perd sa voix.
Mieux vaut la laisser murmurer à froid, ou sur la chaleur douce d'un plat.